Table des matières : Analyse et préparation psychologique Auto évaluation de la force mentale Programme de préparation mentale 15 astuces pour le gérer Séance de relaxation
|
Analyse Psychologique
La préparation psychologique en compétition au plus haut niveau est l'un des facteurs, si ce n'est le plus important, de performance et de réussite. En effet, si aujourd'hui tous les pays connaissent les techniques et la préparation physique, il n'en est pas de même pour le psychique. Se préparer psychologiquement, c'est avant tout ne pas perdre ses moyens dans une situation inhabituelle et surtout pouvoir, pour le compétiteur, être prêt le jour J à la seconde près. Le conducteur en abordant une compétition n'est pas toujours serein et rencontre assez fréquemment le problème de la régulation de son activation. Un certain nombre de facteurs de stress doit être pris en compte. Une simple faiblesse psychologique ou simplement un manque de préparation mentale peuvent l'amener à voir s'envoler tout espoir de médailles. On peut être champion du Monde à l'entraînement et échouer le jour de la compétition. Parmi les paramètres qui peuvent expliquer l'échec là où l'on ne l'attendait pas, il y a les conditions d'environnement qui ne sont pas les mêmes, le changements d'habitude, de lieu, le public fixé sur l'athlète, etc.… C'est à ce niveau que la préparation mentale est importante, elle aidera le gymnaste à aborder le jour fatidique avec tous les atouts entre les mains. Certains auront besoin d'une préparation plus longue parce que plus stressés au départ, d'autres au contraire, stimulés par les compétitions verront leurs chances de réussite augmenter par rapport à leur travail quotidien. Certains champions ne parviennent à se surpasser que dans un état de stress alors que d'autres peuvent se retrouver bloqués La plupart des acteurs du milieu sportif s'accordent sur le fait qu'à potentiel physique égal, le sportif qui l'emportera sera celui qui aura le mieux géré ses capacités mentales et psychologiques. Aujourd'hui chacun des acteurs du milieu sportif est sensibilisé à cette gestion mentale et reconnaît les bienfaits de l'entraînement mental sur la performance. Ces opinions sont confrontées par les recherches en psychologie du sport qui établissent clairement les effets positifs de la pratique mentale sur les phases initiales ou plus tardives de l'apprentissage sur la motivation et sur l'anxiété Préparer psychologiquement, c'est agir préalablement (prévenir) et aider à l'optimisation des performances en gérant notamment l'émotion. L'agitation pré-compétition est un phénomène familier pour la plupart des conducteurs, et nous connaissons tous des athlètes qui « s'étouffent » en situation compétitive. De plus, rien ne justifie les changements puisque l'habilité à changer les variables n'est pas récompensée dans l'évaluation et le classement. Le conducteur a peu de chance d'avoir son mot à dire sur la température ou l'éclairage dans la salle ou la disposition des juges, ni d'avoir une influence directe sur les performances des autres concurrents. Il peut, en revanche, parfaitement maîtriser les éléments qui entrent dans sa propre prestation. On constate par ailleurs que 90% de l'anxiété est d'origine mentale et non physique. Bien que les manifestations soient de nature physique, elles ne sont pas attribuables à l'effort imposé au corps par l'exercice. Des observations ont permis de relever plusieurs comportements fréquents et sans doute typiques dus à l'anxiété ou à la nervosité. Exemples de manifestations spécifiques de l'anxiété 1 – Conducteur contracté ou tendu : le conducteur ressent souvent une tension musculaire généralisée pendant les compétitions.2 – L'imagerie mentale est négative ou représente l'échec. Exemple : avant de faire l'exercice le conducteur voit son chien rater l'exercice. 3 – Sensation de froid : mains froides ou moites ou chevilles et pieds froids. 4 – Gorge sèche. 5 – Tremblements. 6 – Pouls rapide ou palpitations : pratiquement tous ont connu à certains moments de leur vie ce type d'excitation issu de l'anxiété. 7 – Manque de souffle, difficulté à respirer. 8 - Diverses autres manifestations, comme l'envie d'avoir besoin d'uriner avant d'exécuter son exercice. Sur le plan physique, le conducteur doit s'échauffer suffisamment et rester échauffé pendant toute la compétition . Cela semble évident, mais les conducteurs n'acquièrent cette notion qu'avec l'expérience. Sans entrer dans les détails, il est essentiel que le conducteur suive une séquence systématique d'étirements d'environ 25 à 30 minutes . De plus, on ne peut trop insister sur l'importance de porter plusieurs couches de vêtements servant à bien isoler le corps et à élever sa température. La période d'échauffement prépare le corps à la compétition, combat directement les sensations de froid et de tension et procure au conducteur une sensation générale de relaxation. Les deux principaux éléments de la préparation psychologique pendant une compétition sont : L'imagerie mentale positive Le programme spécifique Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Etape 5 Le vide est fait dans la tête, on a respiré profondément, il faut y aller… En cas d'exercice raté, les gymnastes réagissent souvent en perdant leur sang-froid.Comme nous l'avons déjà évoqué, le coducteur ne peut maîtriser que le moment présent (quoiqu'une réaction imprévue ou émotive puisse avoir un effet négatif sur la suite) et cela ne sert à rien de s'inquiéter ou de se remémorer des événements passés. En cas de faute au cours d'un exercice, le conducteur doit donc répéter les étapes 4, 5 et 6 dans l'ordre. En respectant cette séquence, le conducteur peut minimiser les conséquences néfastes en gardant son sang froid. Visualiser : pourquoi ? Prenons un exemple : Lorsque le conducteur effectue physiquement son mouvement ou qu'il le visualise, le résultat est complémentaire car l'on provoque la mise sous tension des muscles concernés par le mouvement. Le muscle se prépare ainsi à l'action. De plus, le conducteur peut, l'exercice réussi, le répéter mentalement et positiver ainsi son résultat. Ce n'est qu'une des techniques qu'il est possible d'utiliser, et elle ne conviendra pas à chaque individu. S'entraîner mentalement, c'est aussi domestiquer l'environnement (public, lumières, musique… qui s'ajoutent lors de compétitions) et maîtriser les incertitudes. Dans la réussite, chaque conducteur va évaluer la contribution de la préparation psychologique. Pour certains, se préparer mentalement sera 50 % de la réussite, pour d'autre 70 % ou 30 %. Toutefois, cet entraînement doit être continu au même titre que les préparations physique et technique. Seul avec lui-même en compétition, le conducteur l'est également devant la victoire. Préparateurs techniques, physiques et mentaux interviennent préalablement afin qu'il puisse atteindre cette consécration. Les entraîneurs l'accompagnent jusqu'à l'entrée du ring, alors, à quand le psychologue sur les sites de compétition ? Les buts de la préparation mentale Stimuler les capacités d'imagination et de mémorisation Améliorer les facultés d'attention et de concentration Augmenter la motivation Lutter contre la lassitude et le découragement Développer la pensée positive Contrôler la peur Supprimer les complexes inhibiteurs Résoudre les problèmes personnels et préparer à la vie compétitive Récupérer physiquement et psychologiquement Améliorer le sommeil Augmenter l'énergie physique et améliorer la performance Contrôler la douleur Responsabiliser l'individu Favoriser l'épanouissement de la personnalité Améliorer la connaissance de soi, la confiance en soi et dans les autres et développer la cohésion de groupe Gérer le stress
|