stress conducteur

Table des matières :

Analyse et préparation psychologique

Auto évaluation de la force mentale

Programme de préparation mentale

Sport le paradoxe du résultat

Stress et respiration

La souplesse et le stress

Entraînement mental

Stress et concours

Bulles de concours

15 astuces pour le gérer

Séance de relaxation

 

méthodes d'entrainements

 

 

 

 

 

 

 

STRESS CONCOURS

  Le stress est une réaction de défense de l'organisme permettant de s'adapter à une situation donnée.

Le stress est négatif quand il ne permet pas de s'adapter correctement à la sollicitation de l'environnement. Il devient positif quand il permet au conducteur de rassembler ses ressources pour s'adapter au mieux à la situation à laquelle il doit faire face.


Certains concours étiquetés ” importants “ sont synonymes de nuits d'insomnie, de boules au ventre, de tension nerveuse et d'irritabilité. Ce sont là les manifestations classiques du stress d'avant concours. De même, pendant le concours, sur un exercice ressenti comme “ important “, le stress peut frapper sous la forme de sueurs froides ou du cœur qui s'accélère. Le conducteur peut perdre toute lucidité. C'est le stress qui survient en cours de concours sous la pression du moment. Le compétiteur a généré un niveau d'activation trop important par rapport à ce que requiert la situation. On parlera dans ce cas d'HYPER-STRESS . L'hyper stress est souvent lié à une surévaluation de la tâche à accomplir et/ou à une sous-estimation de ses propres capacités. C'est le cas classique du conducteur qui doit passer après un adversaire mieux classé que lui et qui change totalement de comportement. Cependant, la même situation peut engendrer un niveau d'activation insuffisant. Face à l'ampleur de la tâche à accomplir et compte tenu de la piètre image que le conducteur a de ses capacités, l'hyper stress peut laisser la place à l'HYPO-STRESS . Il est ici nourri par la démotivation et le découragement. Le conducteur ne cherche même plus à combattre : psychologiquement, il a perdu d'avance.

Mais l'hypo-stress peut être lié également à une sous-évaluation de la tâche à accomplir et/ou à une surestimation de ses propres capacités. C'est par exemple le cas du conducteur qui doit passer après un adversaire moins bien classé que lui et qui conduit de façon désinvolte. Il pense qu'il n'a pas à se montrer combatif car, dans sa tête, la partie est gagnée d'avance. Estimant qu'il n'est pas nécessaire de mobiliser toutes ses ressources, le conducteur peut ainsi finir par se placer tout seul en mauvaise posture.


En définitive, le BON STRESS se définit par une activation optimale rendue possible par une juste évaluation de la situation et une juste estimation des ressources du conducteur. Le bon stress permet d'agir en utilisant au mieux ses capacités. C'est la clé pour conduire son chien à 100 %.


Nous allons à présent envisager différents moyens pour réguler le stress de la compétition la veille d'un concours.

La veille d'un concours, ce qui importe, c'est de ne pas se tromper d'objectif, de ne pas se laisser envahir par la pression de l'enjeu.


Bien sûr, tout conducteur motivé a envie de gagner, d'améliorer son classement, de faire un bon parcours dans sa classe. Néanmoins, pour évacuer la pression de l'enjeu, il doit laisser ses objectifs de résultats à l'arrière plan et se concentrer sur des objectifs de concours . Etudier le terrain, son environnement pour orienter sa façon de conduire le lendemain tout en restant fidèle à son type de conduite, voilà le meilleur objectif qu'un conducteur puisse se fixer la veille d'un concours.

Une autre bonne idée consiste à anticiper les obstacles potentiels du lendemain et de prendre le temps de réfléchir aux moyens les plus adaptés à utiliser ce jour là pour surmonter ces obstacles.


Le meilleur anti-stress avant un concours, c'est de savoir qu'on a tout fait pour se préparer au mieux et qu'on est prêt à tous les niveaux.

La préparation tactique et mentale constitue l'ultime préparation au concours. Mais en amont, il y a bien sûr tous les entraînements réalisés par le conducteur dans les jours et les semaines précédant le concours. Plus il aura emmagasiné au cours de ces entraînements de la confiance dans ses capacités et dans celles de son chien, et moins il sera vulnérable au stress le jour J.


Une fois que le conducteur a établi son plan de conduite et qu'il a élaboré différentes stratégies d'adaptation aux obstacles potentiels du lendemain, il ne lui reste plus qu'à se mettre au lit et à passer mentalement en revue les différentes actions de son plan de bataille, à en visualiser les éléments les plus importants, puis à s'endormir en faisant confiance à sa nuit de sommeil pour achever d'organiser et d'optimiser ce plan.

Au cas où il rencontrerait des difficultés à trouver le sommeil, le conducteur peut faire une séance de relaxation musculaire visant à faciliter l'endormissement.


Voici un exemple de protocole :


Allongé dans son lit, les yeux fermés, le conducteur effectue 3 respirations profondes, puis :


1/ relâchement front, sourcils, muscles des yeux, joues, mâchoires, visage
2/ relâchement cou
3/ relâchement épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets, mains, doigts
4/ relâchement nuque, dos
5/ conscience de la respiration
6/ relâchement thorax, ventre
7/ relâchement hanches, muscles fessiers
8/ relâchement cuisses, genoux, mollets, chevilles, pieds, orteils
9/ conscience de tout le corps détendu
10/ détente mentale avec par exemple image de détente

Le lendemain, le jour du concours, le stress peut refaire une apparition par exemple en cas d'attente avant le concours ou bien d'obstacles imprévus en cours du concours. Pour gérer ces situations, le conducteur pourra utiliser d'autres techniques de psycho-régulation.


Gérer le stress en compétition

 

Certains concours étiquetés "importants" sont synonymes de nuits d'insomnie, de boules au ventre, de tension nerveuse et d'irritabilité. Ce sont là les manifestations classiques du stress d'avant concours . De même, sur un point ressenti comme "important", le stress peut frapper sous la forme de sueurs froides ou du cœur qui s'accélère. Tout à coup, le conducteur devient paralysé par l'enjeu ou perd toute lucidité. C'est le stress qui survient en cours du concours sous la pression du moment.

Et pourtant, à priori, le stress c'est bon !

En effet, le stress est une réaction naturelle de l'organisme pour s'adapter à une instabilité de l'environnement. Quand tout est stable autour de moi, je n'ai pas besoin de m'adapter, il n'y a donc pas de place pour le stress. Par contre, dès qu'il y a nécessité pour moi de réagir, mon organisme sous l'effet du stress va commencer à se préparer à l'action grâce à une activation neurophysiologique générale. Le bon stress, c'est quand l'intensité de ma réaction est en rapport avec la situation à affronter . Le mauvais stress correspond à une mauvaise évaluation de la situation par surestimation ou par sous-estimation. La surestimation génère un hyper stress : pour affronter une fourmi, j'envoie une division blindée. La sous-estimation entraîne un hypo stress : pour affronter l'armée de Gengis Khan, je me présente en chaussettes, les mains dans les poches. Dans les deux cas, ma réponse est inadaptée.

Bien gérer le stress, c'est être capable de se trouver dans sa zone d'activation optimale pour agir. Pour cela, il faut bien se connaître. Certains conducteurs sont efficaces quand ils sont "speed". Leur niveau d'activation doit être élevé sans pour autant aller trop haut.


D'autres compétiteurs sont performants quand ils sont "cool". Leur niveau d'activation doit être plus bas.

 

•  Là aussi sans excès, car sinon l'endormissement n'est pas loin.

Les 7 outils pour gérer le stress

 

•  Connaître comment le juge et le commissaire dirigent un parcours (placements etc..). Repérer le lieu du concours.

•  Vérifier ses affaires.

 

•  Prendre un moment avant le concours pour se concentrer en faisant abstraction de l'environnement.
•  Entre les exercices, se concentrer sur son chien.

 

•  Avant le concours écouter de la musique (walkman, autoradio...)
•  Entre les exercices, chanter dans sa tête.

 

•  La veille d'un concours, pour bien s'endormir, lire un bon bouquin.
•  En cas d'attente avant un concours se mettre la tête dans une lecture (BD, livre, magazine)

•    Ne pas donner au concours plus d'importance qu'il en a
•  Vu de la planète Mars, à quoi ressemble mon concours ?

•  Dans 100 ans, que restera-t-il de l'importance de mon concours ?
•  Pendant les 5 mn d'échauffement, se concentrer sur son chien.
•  Entre les exercices, penser à respirer profondément en respiration ventrale.

•  Prendre les difficultés ou les événements imprévus avec le sourire.

 

Ces 7 "outils" permettent de faire redescendre l'hyper stress.
Pour faire remonter l'hypostress, il suffit de se motiver, par exemple en se fixant des objectifs de concours...