rapport J.Elkof

Table des matières :

Introduction

Généralités

La méthode

Relaxation

Le contact

Exercices de concours :

Absences

Marche

Blocages

Rappel avec blocages

En avant

Rapport d'objet

Directionnel

Saut

Odorat

Positions

Conseils généraux


méthodes d'entrainements

 

 

 

 

 

 

 

Stage Obéissance
Septembre 2006

Etude des Méthodes d'entraînements suédoises
par l'association les Amis de l'Obéissance

Intervenant

John Eklof

Champion du monde 2002
Vice Champion du monde 2003.

 

OBEDIENCE

 

Travail et entraînement

John travaille 15mn par jour, mais il a son chien toute la journée avec lui et ses activités avec lui sont toutes dirigées dans l'objectif Obédience (par exemple, il utilise ses balades en forêt pour lui apprendre la gauche et la droite).

L'important n'est pas l'entraînement d'ob mais le travail qui se fait toute la journée.

Avec un chien prêt, il déroule quotidiennement le programme de compétition pour que le chien sache ce qui va se passer et ce qu'il a à faire (ceci permet de le rassurer et lui enlever tout doute) et pour augmenter son endurance (avoir un exercice juste n'est pas un problème, ce qui est plus dur, c'est d'apprendre au chien à se concentrer et travailler mentalement sur la durée). Le chien est récompensé après chaque exercice. S'il y a un problème, John tente de le résoudre comme s'il était en concours ; si le problème réapparaît, il l'isole et le travaille séparément.

Avec un chien en cours de préparation, il ne travaille que des ateliers (il apprend les mots, les situations, les morceaux d'exercices) qu'il ne rassemble jamais ; il commence toujours par apprendre les exercices les plus amusants pour son chien.

Communication

En compétition, nous avons besoin de 14 mots pour gérer les 10 situations proposées. En cours d'apprentissage, nous avons besoin de beaucoup plus de mots pour expliquer au chien ce qu'on attend de lui ; on doit également utiliser le langage corporel, surtout avec un jeune chien.

L'important n'est pas comment on communique avec le chien mais c'est de réussir à communiquer : il faut trouver le moyen qui nous correspond pour se sentir bien ensemble.

Dans l'apprentissage, John introduit l'ordre dès que le chien a compris le mouvement (peu importe au départ si l'exécution est rapide ou non). Quand le chien connaît bien l'ordre, il ne récompense que les mouvements rapides.

Chacun dans la famille peut communiquer avec le chien comme il l'entend, pourvu que le chien comprenne la communication avec son conducteur.

John commence très tôt à apprendre au chien les moyens de motivation qu'il aura en concours. Il faut choisir un signal simple, facile à faire dans n'importe qu'elle situation et n'importe quel état d'esprit. Pour apprendre ce signal, il suffit de l'associer à une récompense plus forte.

Si on a une très bonne relation, on n'a plus besoin de la balle ou la nourriture pour récompenser (nous ne devons pas devenir « distributeur » mais se servir de ces artifices pour renforcer notre relation) : notre attitude suffit à faire comprendre au chien notre satisfaction. C'est au feeling que l'on doit choisir la récompense à utiliser.

Nos signaux (motivation, félicitations, calme) doivent être très clairs. Par exemple, pour calmer le chien, il tape du pied.

On a besoin d'une ligne de communication que l'on pourra utiliser en concours ; parfois, le chien n'exécute pas en concours car il ne comprend pas du fait que notre gestuel soit différent de celle de l'entraînement. Il faut donc tout préparer avant.

Rq : quand il demande à son chien « calme », il ne veut pas qu'il s'écrase mais qu'il se concentre pour faire autre chose.

Il faut apprendre au chien :

•  d'abord ce qu'on veut (avec la balle ou la friandise)

•  puis la situation de concours.

Il faut préparer le chien à écouter l'ordre et non l'intonation, car elle peut changer selon notre état (et notamment notre stress en compétition).

Mettre le chien dans des situations étrangères pour vérifier la communication.

Gestion du stress

Dans l'apprentissage, le chien ne doit jamais être stressé pour qu'il puisse se concentrer sur ce qui est important.

Une fois que le chien a compris ce qu'on attend de lui, on peut mettre du stress (notamment environnemental) et demander de la vitesse ; attention : ne pas monter le stress plus haut que le chien ne peut le supporter car le stress doit toujours être positif).

Si dans l'apprentissage le chien est trop speed sur la balle ou la friandise, les enlever car le chien doit être motivé mais non excité sinon il ne peut pas apprendre.

La partie le plus difficile du concours est la préparation mentale car on prépare une situation précise, or, un tout petit changement peut troubler le chien et engendrer du stress.

Pour l'ob nous devons toujours expliquer au chien quand le travail commence et quand le travail est terminé : ceci nous permet d'être plus exigeant.

Dans une situation de stress, on a deux solutions :

•  la plus courante, faire l'exercice loin de la situation anxiogène, puis se rapprocher très progressivement

•  John met son chien directement au milieu de la situation et lui apprend à faire confiance au maître. Les deux premières fois sont très difficiles, puis cela devient plus aisé et le travail en situation normale sera plus facile.

Quand on arrive en compétition, il y a beaucoup de stress à gérer et il faut savoir le gérer.

Attention : ne jamais se fâcher à l'entraînement.